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Écrire sur le football en Oceanie n’est pas facile. Chaque jour, on commence à chercher des nouvelles histoires qui sont tres difficiles à trouver. Nous rassemblons les informations en interrogeant les joueurs, les entraîneurs et les managers des différentes équipes d’Oceanie. C’est un travail fatigant, acharné et presque toujours sans aucune satisfaction. Malgré cela nous continuons à le faire parce que nous savons que quelque chose de fantastique arrivera tôt ou tard qui nous mettra en paix avec le monde. La pièce que vous apprêtez à lire représente dans son intégralité le sentiment d’accomplissement que vous devriez essayer lorsque vous travaillez sur des mondes si éloignés. J’ai interviewer, depuis de quelques jours, pour Oceania Football Center, le grande espérance du football féminin tahitien, Kiani Wong.

Kiani est née à le 21/11/2000 a Papeete, Tahiti. Elle mesure 1.70m et elle pèse 69 kg. Elle aime joue au milieu du terrain et son idole est Leo Messi. Aujourd’hui, elle a 19 ans et vit en Angleterre après avoir signé un contrat avec le club de football féminin de Yeovil Town, dont la première équipe joue dans la FA Women’s National League Southern Premier Division. En effet, en mars 2019, la société précédente qui joué dans la Premier Ligue feminine a déposé son bilan. Le nouveau propriétaire est redémarré à partir de zéro et la FA n’a accordé que la licence de troisième série. Mais revenons à Kiani. Le programme de développement pour les jeunes a Yeovil est très intéressant. Il implique une collaboration avec deux universités de la région, Bridgwater & Taunton College (BTC) et University Center Somerset, ainsi que, bien sûr, le travail sur le terrain.

“J’ai commencè a jouer au football a l’age de 4 ans. J’ai toujours été plus tôt que les autres“, Kiani nous dit ça avec un beau souris, “et il n’y avait que des équipes masculines a Tahiti. Je joué avec eux jusqu’à mon arrivée en France en 2016“. Kiani est partie très jeune. Il n’avait que 16 ans et elle etait toute seule. “Ma maman est partie avec moi. Elle m’a aidé dans les premiers mois à Strasbourg, puis elle est partie et j’ai dû me débrouiller toute seule.” Ce que vous percevez en l’écoutant, c’est d’avoir devant vous une femme jeune mais très déterminée, consciente de son destin et désireuse de le concrétiser. “Au début, il a était difficile de passer de la culture tahitienne à la culture française, européenne, car il y a tellement de différences et être si loin des mes parents ce n’est jamais facile quand on est si jeune comme moi. Cette année, je ne pense pas d’aller pour les vacances a Tahiti.“, a continué Kiani. “A Strasbourg, j’ai déménagé au FC Vendenheim, un pôle espoir féminin.” En France, si vous voulez avoir un quelconque espoir de devenir footballeur ou footballeuse professionnel, vous ne pouvez le faire que si vous entrez dans une académie comme celle nommée par Kiani. C’est pas du tout facile mais la jeune footballeuse tahitienne sait bien ce qu’il faut pour arriver où il veut.

Elle a donc déménagé, dès qu’une belle opportunité s’est présentée, en Angleterre où le niveau du football féminin est encore plus élevé qu’en France. “Je suis venu ici parce que je veux être un joueur professionnel. Cela a toujours été mon rêve. Puis en Angleterre on vit bien sauf la pluie“, dit une souriante Kiani. “Il faut jamais lâcher, il faut toujours travailler dure même si c’est difficile le travaille sera toujour payant”, ce sont ce derniers mots avec nous car elle doit nous quitter pour aller aux séances d’entraînement.
Après avoir vu le championnat du monde féminin qui s’est déroulé en France en 2019, on peut dire avec sérénité, que le niveau du football féminin a définitivement augmenté. Aujourd’hui, de nombreuses footballeuses parviennent à vivre de leur travail, qui était impensable jusqu’à il y a quelques années. Cela est arrivé parce que des joueueses comme l’américaine Megan Rapinoe se sont battus et continuent de le faire pour voir leurs droits reconnus. Aujourd’hui, l’avenir du football féminin est entre les mains de femmes courageuses comme Kioni et nous sommes sûrs que ce sont des mains… oups… des pieds sûrs pour le quitter.
Faaitoito Kioni Wong pour ton futur.
One thought on “🇵🇫 Kiani Wong, la nouvelle espérance du foot tahitienne et océanienne 🇵🇫”