Après s’être fait connaître en participant à la Coupe du monde des moins de 17 ans, Jekob Jeno part en France pour jouer dans l’équipe de jeunes d’Amiens. Malheureusement, il n’a pas eu de temps de jeu et a été transféré à Amiens, un club voisin de la sixième division du football français ; il n’a joué que cinq matchs en National 3, la crise du COVID-19 ayant empêché la poursuite de la saison. Peu de temps après le retour du football dans le pays, il a fait des essais à Grenoble et a été engagé dans son équipe “B”.
Avec Grenoble dans une situation de risque de relégation au tableau, il a eu sa première opportunité dans le match contre Auxerre en venant du banc et a fait ses débuts comme titulaire dans le match contre Niort. Contre Nîmes, il n’a joué que 24 minutes, après avoir reçu deux cartons jaunes et avoir été expulsé.

Aujourd’hui, Grenoble a annoncé qu’ils ont signé le milieu de terrain calédonien jusqu’en 2025.
“Quand j’ai quitté la Nouvelle-Calédonie, à 18 ans, je savais que c’était tard mais j’avais cet objectif de signer professionnel. Aujourd’hui, c’est une grande fierté et j’ai hâte d’annoncer cette bonne nouvelle à mes parents et à ma famille qui ne sont pas encore au courant. En rejoignant le groupe Elite Post-formation de Grenoble, je savais que la passerelle avec les pros était faisable si j’étais performant. J’ai eu l’opportunité d’intégrer petit à petit le groupe et j’ai eu la chance de grappiller des minutes et même de faire deux titularisations. Maintenant, je sais que le plus dur commence et que je dois encore apprendre mais j’ai été bien accueilli par tout le groupe et des joueurs comme Manu Perez ou Franck Bambock, qui ont de l’expérience, me donnent pas mal de conseils.” – Jeno au site de Grenoble
Il est le troisième joueur à représenter la Nouvelle-Calédonie à atteindre le niveau professionnel en France – seuls Gope-Fenepej et Zeoula y sont parvenus avant Jeno.
Jeno a joué deux matchs pour l’équipe nationale senior de Nouvelle-Calédonie aux Jeux du Pacifique et ne figure pas sur la liste de Dominique Wacalie pour les qualifications à la Coupe du monde pour des raisons encore inconnues.